ETAT CIVIL

ETAT CIVIL

Vous trouverez ci-après tous les démarches à effectuer et les documents à préparer en fonction de vos demandes d’État Civil.
Notre service est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h45 à 16h.

Nous contacter :
Par téléphone : 02 32 30 20 41
ou via le formulaire de contact en sélectionnant le service "Etat Civil"

 

Informations générales

Les demandes sont faites sur place, par courrier ou par internet.

Les copies d’actes sont gratuites.

Elles sont uniquement remises au demandeur, ou adressées par voie postale à son domicile ; dans ce cas, merci de fournir une enveloppe timbrée à votre Nom et adresse.

Aucun envoi par courrier électronique ne sera effectué.

Délai :

  • 15 jours ouvrables pour les demandes par courrier et mails,
  •    5 jours pour les demandes sur place.

En cas de doute sur l'identité ou la qualité du demandeur, l'officier de l'état civil est fondé à solliciter toutes pièces justificatives.

Typologie d’actes d’état civil

Copie intégrale : C’est une REPRODUCTION FIDÈLE de l'acte original.

Extrait avec filiation : Il s’agit d’une synthèse de l'acte original reprenant les "nom", "prénoms", date et lieu de naissance de l’intéressé, les noms et prénoms de ses parents, ainsi que les mentions relatives à sa vie (mariage, divorce, PACS, décès...) ;

Pour un acte de mariage, en sus, figurent la date et le lieu du mariage.

Extrait sans filiation : C’est une synthèse de l'acte original, reprenant les "nom", "prénoms", date et lieu de naissance ou de mariage de l’intéressé et les mentions relatives à sa vie (mariage, divorce, PACS, décès).

Extrait plurilingue : c’est un extrait avec filiation dans lequel les rubriques sont traduites en plusieurs langues (document destiné à être utilisé à l'étranger).

Copies intégrales et extraits avec filiation d’un acte de reconnaissance

¬L’acte de reconnaissance est délivrable :

  • au titulaire de l’acte s’il est majeur ou émancipé
  • à ses parents, à ses grands-parents, à ses enfants
  • à son conjoint
  • à son représentant légal (parent(s), tuteur, curateur)
  • à son mandataire (notaire, avocat)
  • à ses héritiers à condition qu’ils justifient de cette qualité.

¬ Les frères et sœurs, oncles et tantes, cousins, cousines etc… du titulaire de l’acte ne peuvent pas obtenir de copies intégrales d’actes.

¬ Les généalogistes peuvent obtenir une copie intégrale, s’ils justifient de l’autorisation de consultation délivrée par l’administration des archives ou s'ils sont porteurs d'un mandat.

¬Les autres personnes ne peuvent obtenir la copie intégrale d’actes qu'en vertu d'une autorisation du procureur de la République.

Pièces à fournir :

    •  Une pièce d'identité officielle avec une photo et
    • Les noms, prénoms du déclarant
    • La date et le lieu de la reconnaissance
    • Si nécessaire, tout document officiel établissant votre lien de parenté avec la personne concernée par l'acte (livret de famille, acte ...), ou votre légitimité à agir (mandat, tuteur)

Les extraits sans filiation d’un acte de reconnaissance

Ils sont communicables sans conditions à toute personne, indiquant les noms et prénoms du ou des titulaire(s) de l’acte, la date et le lieu de l’événement.    

Copies intégrales et extraits avec filiation d’un acte de naissance

¬ L’acte de naissance de moins de 75 ans est délivrable :

    • à la personne concernée par l’acte de naissance si elle est majeure ou émancipée,
    • à ses ascendants (parents, grands-parents), à ses descendants (enfants), à son conjoint (époux/épouse, ou partenaire de PACS), à son représentant légal (parent(s), tuteur, curateur),
    • aux personnes justifiant d’un mandat écrit (notaire, avocat).

¬ Les frères et sœurs, oncles et tantes, cousins, cousines etc… du titulaire de l’acte ne peuvent pas obtenir de copies intégrales d’actes.

¬ Les généalogistes peuvent obtenir une copie intégrale, s’ils justifient de l’autorisation de consultation délivrée par l’administration des archives ou s'ils sont porteurs d'un mandat.

¬ Les autres personnes ne peuvent obtenir la copie intégrale d’actes qu'en vertu d'une autorisation du procureur de la République.

Pièces à produire :

    • Une pièce d'identité officielle avec une photo et,
    • Le nom et le prénom de la personne concernée par l'acte, ainsi que sa date et son lieu de naissance.
    • Les noms et prénoms usuels de ses parents.
    • Si nécessaire, tout document officiel établissant votre lien de parenté avec la personne concernée par l'acte (livret de famille, acte ...), ou votre légitimité à agir (mandat, tuteur)

Les extraits sans filiation d’un acte de naissance

Ils sont communicables sans conditions à toute personne, indiquant les noms et prénoms du ou des titulaire(s) de l’acte, la date et le lieu de l’événement.    

Lien utile : Acte de naissance : demande de copie intégrale ou d'extrait | Service-Public.fr

Copies intégrales et extraits avec filiation d’acte de mariage

¬ L’acte de mariage de moins de 75 ans est délivrable :

    • à la personne concernée par l’acte de naissance si elle est majeure ou émancipée,
    • à ses ascendants (parents, grands-parents), à ses descendants (enfants), à son conjoint (époux/épouse, ou partenaire de PACS), à son représentant légal (parent(s), tuteur, curateur),
    • aux personnes justifiant d’un mandat écrit (notaire, avocat).

¬ Les frères et sœurs, oncles et tantes, cousins, cousines etc… du titulaire de l’acte ne peuvent pas obtenir de copies intégrales d’actes.

¬ Les généalogistes peuvent obtenir une copie intégrale, s’ils justifient de l’autorisation de consultation délivrée par l’administration des archives ou s'ils sont porteurs d'un mandat.

¬ Les autres personnes ne peuvent obtenir la copie intégrale d’actes qu'en vertu d'une autorisation du procureur de la République.

Pièces à produire :

    • Une pièce d'identité officielle avec une photo,
    • Le nom et le prénom de la personne concernée par l'acte, ainsi que sa date et son lieu de naissance.
    • Les noms et prénoms usuels de ses parents.
    • La date et le lieu du mariage.
    • Si nécessaire, tout document officiel établissant votre lien de parenté avec la personne concernée par l'acte (livret de famille, acte ...), ou votre légitimité à agir (mandat, tuteur)

Les extraits sans filiation d’acte de mariage

Ils sont communicables sans conditions à toute personne, indiquant les noms et prénoms du ou des titulaire(s) de l’acte, la date et le lieu de l’événement.    

Lien utile : Acte de mariage : demande de copie intégrale ou d'extrait | Service-Public.fr

Copies intégrales et extraits avec filiation d’acte de décès et d’enfant sans vie

La demande de copie intégrale d'un acte de décès ou d'un acte d'enfant sans vie indique les noms et prénoms du défunt ou de la mère ainsi que la date et le lieu du décès ou de l'accouchement.

Elles sont délivrées à tout requérant.

Pièces à fournir :

    • Les noms, prénoms de la personne décédée
    • La date du décès

Les extraits sans filiation d’acte de décès et d’enfant sans vie

Ils sont communicables sans conditions à toute personne, indiquant les noms et prénoms du ou des titulaire(s) de l’acte, la date et le lieu de l’événement.    

Lien utile : Acte de décès : demande de copie intégrale | Service-Public.fr

Lorsque l'acte concernant un Français a été établi à l'étranger (ou dans un ancien territoire français d'outre-mer), la demande doit être faite :

Les personnes bénéficiaires du statut de réfugié, d'apatride ou de la protection subsidiaire peuvent obtenir des certificats tenant lieu d'actes de l'état civil en effectuant leur demande sur :

    • Internet grâce au télé-service de l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), via le lien suivant  Demander un acte | Ofpra (Ctrl + clic pour suivre le lien)
    • En s'adressant à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides par voie postale, Ofpra, 201, rue Carnot, 94136 Fontenay-sous-Bois Cedex. Attention ! Veillez à indiquer votre numéro de dossier Ofpra dans chacune de vos correspondances. Ce numéro se trouve sur votre lettre d’introduction ou votre convocation à un entretien.

 

Contacter l’Ofpra

Vous pouvez joindre le standard de l’Ofpra au 01 58 68 10 10, du lundi au vendredi, de 09h à 15h.

Pensez à vous munir de votre numéro de dossier Ofpra et de tous les courriers qui vous ont été envoyés. Aucune information sur l’état d’avancement du dossier ne vous sera communiquée par téléphone. Cf. Foire aux questions | Ofpra

 

Informations concernant les démarches pour les personnes protégées : Démarches en ligne BPI | Ofpra

Informations sur les documents d’État civil : Mes documents d'état civil | Ofpra (Ctrl + clic pour suivre le lien)

 

Deux partenaires de même sexe ou de sexe différent peuvent conclure un pacte civil de solidarité. Retrouvez les informations utiles ci-dessous.

1. Peuvent se pacser 

  • Deux personnes physiques majeures (interdit aux mineurs), de sexe différent ou de même sexe.
  • Il ne peut y avoir de PACS entre ascendant et descendant en ligne directe, entre alliés en ligne directe et entre collatéraux jusqu’au 3e degré inclus (ex. : entre grand-parent et petit-enfant, parent et enfant ; frère et sœur ; tante et neveu, oncle et neveu ; beaux-parents et gendre ou belle-fille).
  • Il n’y a pas besoin d’être français pour se pacser en France.
  • Un partenaire étranger en situation irrégulière sur le territoire français peut se Pacser.
  • Un partenaire placé sous curatelle ou sous tutelle peut conclure un PACS, en respectant certaines conditions, prévues aux articles 461 et 462 du code civil.

2. Où se Pacser ?

La Conclusion du PACS s’effectue dans la commune dans laquelle les partenaires fixent leur résidence commune (résidence principale), effective lors de l’enregistrement du pacte.

3. Pièces à fournir pour la conclusion d’un PACS

¬ Un justificatif d’identité pour chacun des partenaires.

¬ Une déclaration conjointe : le formulaire Cerfa n° 15725*3 peut être utilisé.

Ce document formalise la volonté des partenaires d’organiser leur vie commune et comporte l’identité complète, l’adresse commune des futurs partenaires, et les conséquences de la conclusion d’un PACS.

¬ Une déclaration sur l’honneur de leur adresse commune et, d’absence de lien de parenté ou d’alliance.

¬ L’original de la convention de PACS 

  • Elle mentionne, au minimum, la référence à la loi instituant le Pacs : Ex. : « Nous, X et Y, concluons un pacte civil de solidarité régi par les dispositions de la loi du 15 novembre 1999 modifiée et les articles 515-1 à 515-7 du code civil. »
  • Le modèle de convention Cerfa n° 15726*02 peut être utilisé.
  • Les partenaires peuvent se renseigner des clauses de la convention, et prendre conseil auprès d’un avocat, d’un notaire ou de la maison de justice et du droit la plus proche.

¬ Chacun un acte de naissance datant de moins de 3 mois (copie intégrale ou extrait avec indication de la filiation).

¬ En cas de divorce, le livret de famille si retard dans l’apposition d’une mention de dissolution du mariage par divorce ou annulation du mariage.

¬ Pour le partenaire veuf, la copie du livret de famille.

¬ Pour les étrangers :

  • Un acte de naissance, avec indication de la filiation, le cas échéant traduit par un traducteur assermenté.
  • Un certificat de coutume. 
  • Un certificat de non-PACS, délivré par le service central d’état civil du ministère des Affaires étrangères : demande via le formulaire Cerfa n° 12819*05.
  • Attestation de non-inscription au répertoire civil, délivrée par le service central de l’état civil du ministère des Affaires étrangères ; À fournir si le partenaire de nationalité étrangère, né à l’étranger, réside en France depuis plus d’un an.

¬ Pour les personnes protégées - En plus :

  • Une copie de l’extrait du répertoire civil concernant le majeur protégé (à demander au tribunal judiciaire de son lieu de naissance ou, en cas de naissance à l’étranger, au service central d’état civil), ou la décision de placement ou de renouvellement de la mesure de protection
  • La copie de la pièce d’identité du tuteur ou du curateur

NB : Le partenaire placé sous tutelle ou sous curatelle peut se présenter en mairie sans son tuteur ou curateur pour effectuer la déclaration conjointe de conclusion de PACS ; en revanche, le tuteur ou curateur doit être présent pour signer la convention de PACS

4. Conséquences du PACS

« Il est fait mention, en marge de l’acte de naissance de chaque partenaire, de la déclaration de PACS, avec indication de l’identité de l’autre partenaire.

« Le PACS ne donne pas lieu à la délivrance d’un livret de famille, ni à mention en son sein.  

« Les déclarations, les modifications et dissolutions de PACS font l’objet d’un enregistrement dans un registre dématérialisé ou dans un registre dédié au format papier.

« Le PACS crée des engagements en termes de vie commune (résidence commune et vie de couple), d’aide financière réciproque (logement, nourriture, santé...), et d’assistance réciproque (par exemple, soutien en cas de maladie ou de chômage)

«Effets d'un Pacs - Ma situation personnalisée | Service-Public.fr (Ctrl + clic pour suivre le lien) :

  • Crée une solidarité sur des dettes contractées par votre partenaire pour les besoins de la vie courante, sauf si celles-ci sont manifestement excessives
  • Peut voir des conséquences sur les aides et les prestations sociales perçues : Allocations familiales, Allocations de logement, Revenu de solidarité active (RSA), par la prise ne compte des 2 revenus.
  • Implique la perte de certaines prestations : Allocation de soutien familial (ASF), Allocation de veuvage, éventuellement la pension de réversion (veuve/veuf de fonctionnaire ou de militaire),
  • Permet, dans la Fonction Publique, le bénéfice d’une autorisation d’absence pour la conclusion du Pacs, et en cas de décès ou de grave maladie de votre partenaire, 3 jours en cas de naissance ou d’adoption d’enfant, et d’une priorité dans l’ordre des mutations pour suivre votre partenaire, ou solliciter une disponibilité.
  • Permet l’obtention d’une carte de séjour pour un ressortissant d'un pays de l'Union européenne, ou suisse ou la délivrance d'une carte vie privée et familiale, si vous êtes un étranger non européen.
  • Impose le choix d’un régime matrimonial, qui s’applique.  Si vous n'avez pas prévu de dispositions particulières dans votre Pacs, vos biens sont séparés de ceux de votre partenaire = régime de séparation des biens. Mais vous pouvez choisir le régime de l'indivision des biens (les biens acquis ensemble ou séparément au cours du PACS vous appartiennent à tous les 2, chacun par moitié) dans votre contrat de Pacs ou dans une convention modificative ; etc… À savoir : Vous devez pouvoir justifier de votre propriété exclusive.
  • Crée des droits en termes de location (1 seul partenaire ou les 2 peuvent être titulaires du bail) ou d’accès à la propriété (en lien avec le régime matrimonial choisi)
  • Crée une imposition commune. Vous constituez un seul foyer fiscal, et êtes solidaires du paiement de l'impôt (impôt sur le revenu), Impôt sur la fortune immobilière (IFI), etc…,
  • Vous soumet aux droits de donation dans les mêmes conditions que les personnes mariées. Permet un abattement de 80 724 €, en cas de donation entre partenaires ; les droits de donation à payer sur la somme restante sont indexés sur le même barème d’imposition que des époux.
  • N'a pas d'effet sur la filiation et sur le nom (vous devez choisir le nom de votre enfant), contrairement au mariage, ni sur le bénéfice de tout ou partie de la succession (sauf rédaction d’un testament). Par contre, le partenaire pacsé est exonéré de droits de succession.
  • N’ouvre pas droit à une pension de réversion (réservé au conjoint survivant d’un couple marié)

5. Modification ou dissolution d’un PACS

Pour les PACS conclus avant le 1er novembre 2017, elles se font dans la commune du lieu du greffe du tribunal judiciaire qui a procédé à l’enregistrement du PACS ; pour ceux conclus après, dans la commune de conclusion.

1 - Renseignements sur les modalités de conclusion d'un PACS

Contactez le standard téléphonique de la mairie, joignable au 02 32 30 20 41, ou trouvez les renseignements sur le site internet de la Ville de Conches En Ouche - Cf. onglet précédent

2 - Dépôt du dossier de PACS (La déclaration de PACS, et les pièces justificatives) :

  • Sur place, sur rendez-vous. Contacter le service Etat-Civil.
  • Par correspondance, en lettre recommandée avec accusé de réception, à l’adresse suivante : Mairie de Conches en Ouche, rue de l’Hôtel de Ville, CS 20073, 27 190 Conches en Ouche

3 - Analyse de la demande de PACS par le service de l’Etat-Civil

L’officier de l’état civil sollicitera des pièces complémentaires si le dossier est incomplet.

Si les conditions d’enregistrement de la déclaration ne sont pas remplies, il peut prendre une décision motivée d’irrecevabilité, qui sera notifiée aux demandeurs.

4 - Rendez-vous pour la conclusion du PACS, en présence d’un officier d’Etat-Civil.

Les deux partenaires devront être présents.

  • La déclaration conjointe des futurs partenaires sera enregistrée.
  • Un numéro d’enregistrement, composé de 15 caractères sera attribué.
  • L’original de la convention, numéroté, paraphé, visé et daté par l’Officier d’Etat-Civil, sera restitué aux partenaires, l’officier d’Etat-Civil n’en gardera pas de copie. 
  • Un récépissé d’enregistrement sera remis aux partenaires

Il n’existe pas de procédure accélérée de PACS en cas de péril imminent de mort, comme en matière de mariage.

5 - L’officier de l’État Civil enregistre la déclaration et fait procéder aux formalités de publicité

6 - Le PACS prend effet à compter de son enregistrement, qui lui confère date certaine. Il est opposable aux tiers à compter du jour où les formalités de publicité sont accomplies.

​​

I. Conditions 

¬ Le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe

¬ Le mariage ne peut pas être contracté avant 18 ans révolus, sauf exception.

¬ Un consentement libre et éclairé est indispensable.

¬ Le mariage d'un Français, même contracté à l'étranger, requiert sa présence.

¬ On ne peut pas contracter un second mariage avant la dissolution du premier.

¬ Le mariage est interdit quand un lien très proche existe : parenté ou alliance : il est prohibé entre tous les ascendants, descendants et les alliés dans la même ligne, et en ligne collatérale, entre frères et sœurs ; entre l'oncle et la nièce ou le neveu, et entre la tante et le neveu ou la nièce.

Cf. Peut-on se marier avec un membre de sa famille ? | Service-Public.fr

II. Où peut-on se marier ?

La célébration peut se faire dans la commune :

  • Où l’un des époux ou l’un de leurs parents est domicilié.
    • Aucune condition de durée du domicile n’est exigée.

  • Où la résidence de l’un des époux ou de l’un de leurs parents est établie par au moins un mois d’habitation continue à la date de publication du mariage.

Article 165 du code civil = « Le mariage sera célébré publiquement devant l'officier de l'état civil de la commune où l'un des époux aura son domicile ou sa résidence à la date de la publication prévue par l'article 63, et, en cas de dispense de publication, à la date de la dispense prévue à l'article 169 ci-après. »

Article 74 du code civil = Le mariage est « célébré, au choix des époux, dans la commune où l'un d'eux, ou l'un de leurs parents, aura son domicile ou sa résidence établie par un mois au moins d'habitation continue à la date de la publication prévue par la loi ».

III. Pièces à fournir

  • La pièce d'identité de chacun des futurs époux (original et photocopie). (Carte d’identité, passeport, permis de conduire, carte de résident, carte de séjour ou tout autre document avec photographie délivré par une autorité publique)
  • Le justificatif de domicile ou de résidence de chacun des époux, daté de plus de 1 mois (bail locatif, quittance de loyer, facture d'eau, électricité ou gaz, avis d’imposition ou de non-imposition, attestation France Travail, attestation de l’employeur, etc.…)
    • Les factures de téléphonie mobile et les RIB ne sont pas admis.
    • Une attestation sur l’honneur de résidence d’au moins 1 mois continu, en cas de résidence dans la commune de mariage.
  • L’extrait d’acte de naissance avec filiation de moins de 3 mois, de chacun des époux.  
  • Attestation sur l’honneur établie par les futurs époux (à compléter dans le livret de mariage)
  • Pour chacun de témoins des futurs époux :
  • Compléter « la liste des témoins » dans le livret de mariage :
      • Nom, Prénom
      • Date et lieu de naissance
      • Profession
      • Domicile
  • Copie du document d'identité
  • Déclarations des témoins (à compléter dans le livret de mariage)
  • La décision de divorce définitive ou le Livret de famille correspondant à l’ancienne union avec mention du divorce, si le divorce n'est pas mentionné sur l’acte de naissance.
  • Si vous êtes veuf ou veuve, l'acte de décès ou l'acte de naissance, avec mention du décès du conjoint décédé.
  • Justificatif de mesure de protection juridique du ou des futurs époux le cas échéant (tutelle, curatelle, sauvegarde de justice, habilitation familiale)
    • Aucune autorisation du juge ou de la personne chargée de la mesure de protection n'est nécessaire pour vous marier.
    • Informer, avant le mariage, votre tuteur ou votre curateur.
  • L’acte de naissance du ou des enfants ou l’extrait d’acte de l’enfant sans vie
  • Le livret de famille, si le ou les futurs époux en possède(nt) un.
  • Le certificat du notaire, si un contrat de mariage est conclu.
  • L’acte de Désignation de la Loi Applicable (DLA) au régime matrimonial des époux, s’il y a lieu (résidence ou habitation hors de France, binationalité, mariage avec un étranger etc…).

Pour les étrangers, fournir en plus

  • Un certificat de coutume – accompagné de sa traduction le cas échéant, délivré par une autorité étrangère (consulat ou ambassade)
    • Le certificat de coutume est un rappel des dispositions de la loi étrangère relatives au mariage (âge légal, empêchements à mariage, publication des bans, régime matrimonial, etc.). Le certificat de coutume n’indique pas l’identité des futurs époux.
  • Un certificat de célibat (accompagné de sa traduction le cas échéant)
  • La copie intégrale de l’acte de naissance, datée de moins de 6 mois, avant la date de célébration du mariage, légalisée ou apostillée, traduite le cas échéant.
  • Si l’acte de naissance ne peut être produit, un acte de notoriété établi par un notaire

NB : Selon le pays d'origine, ces copies d’actes fournies en originales, doivent être légalisées ou apostillées, et traduites par un traducteur assermenté.

Pour les mineurs - Fournir en plus :

  • Dispense d’âge accordée par le procureur de la république
  • Consentement des parents
  • Consentement de l’adoptant et de son conjoint pour les enfants adoptifs mineurs
  • Consentement de l’organe de tutelle administrative ou de conseil de famille pour les pupilles de l’État.

IV. Mariage de deux personnes de même sexe, dont au moins l’un des futurs époux est étranger

Les conditions de fond du mariage sont régies, pour chacun des époux, par leur loi personnelle au moment de la célébration du mariage. C’est la règle de conflit de lois (Article 202-1, alinéa 1er du Code civil). L’article 202-1, alinéa 2 du Code civil introduit une exception à ce principe. Dès lors, il est possible d’écarter la loi personnelle d’un ressortissant étranger (dont le pays d’origine interdit le mariage de deux personnes de même sexe), et de célébrer le mariage entre deux personnes du même sexe, dès lors que l'un des futurs époux est français ou à sa résidence en France.

De fait, un mariage de personnes de même sexe contracté en France par les ressortissants étrangers :

  • Sera reconnu en France, et dans les pays ayant adopté des législations similaires : Belgique, Espagne, Canada, certains États des États-Unis d’Amérique, certains États brésiliens, Pays-Bas, Suède, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Mexico D.F., Argentine, Norvège, Danemark, Portugal, Islande et Uruguay.
  • Pour les autres d’état, sera reconnu en France, mais ne pourra pas être reconnu par l’État d’origine du ressortissant étranger si sa loi ne connaît pas ou interdit un tel mariage.

Enfin, lorsqu'un mariage sera envisagé entre deux personnes de même sexe, dont l'un des futurs époux est ressortissant d'un pays lié par des conventions bilatérales avec la France : La Pologne, Le Maroc, La Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, le Kosovo et la Slovénie, Le Cambodge, Le Laos, La Tunisie, L’Algérie, l'officier de l’état civil ne pourra pas célébrer le mariage.

  1. Pour obtenir des informations :
  • Prendre contact avec la commune de Conches au 02 32 30 20 41
  • Consulter le site de la ville – rubrique ci-dessus.
  1. Prendre rendez-vous avec le service Etat -civil pour RETIRER le DOSSIER de mariage.
  • Ce retrait se fera en présence des deux futurs époux.
  • Un livret de mariage vous sera remis, et les documents à fournir vous seront indiqués.
  • La date de mariage souhaitée par les futurs époux fera l’objet d’une validation immédiate, sauf cas spécifiques (jours fériés, élections)
  1. Sous 3 semaines, le service Etat-Civil confirmera l’heure et l’élu célébrant la cérémonie.
  1. Les futurs époux constituent leur dossier.
  1. Prendre Rendez-vous pour le dépôt du Dossier - 3 à 4 mois avant le mariage.
  1. DÉPOSER le DOSSIER COMPLET au service Etat-Civil – 2 à 3 mois avant le mariage
  • Le dépôt du dossier requiert la présence des deux futurs époux.
  • La complétude du dossier est indispensable à la publication des bans et à la célébration du mariage
  1. Publication des bans dans la commune du domicile de chacun des époux, durant 10 jours minimum.

Si l’un des époux est domicilié hors de la commune de célébration du mariage, l’officier d’État civil adresse un avis de publication des bans à la mairie du domicile du ou de la futur(e) époux(se), qui procèdera à la publication des bans, à l’issue de laquelle un « certificat de non-opposition à mariage » sera délivré.

  1. Le jour du mariage, se présenter en salle des mariages de la mairie, minimum 15 minutes avant la cérémonie.

 

1. Le livret de famille, qu'est-ce que c'est ?

« Le livret de famille est un document officiel remis :

  • À la naissance du 1er enfant
  • Lors du mariage.

« Il présente des extraits d'actes d'état civil des membres d'une famille, et contient des textes portant sur le droit de la famille.

« Il doit être mis à jour à l'occasion de tout événement survenu après sa délivrance (mariage des parents, naissance, adoption, divorce, décès, etc.) : Mise à jour du livret de famille | Service-Public.fr (Ctrl + clic pour suivre le lien)

« Vous pouvez demander des duplicatas (en cas de perte ou de vol).

«Lien utile : Livret de famille | Service-Public.fr (Ctrl + clic pour suivre le lien)

2. Délivrance du livret de famille

a) Délivrance à la naissance de l’enfant

Il est délivré gratuitement lors de :

ª La naissance de votre 1er enfant, il comporte :

  • Votre extrait d'acte de naissance et celui de la personne avec qui vous êtes en couple
  • L'extrait d'acte de naissance de votre enfant
  • Des informations sur le droit de la famille 

ª La naissance d'un enfant sans vie

Il est établi à l'appui d'un certificat médical d'accouchement, auprès de la mairie du lieu de naissance de votre enfant.

ª L’Adoption en tant que célibataire

Si vous adoptez un enfant, en tant que célibataire, un livret de famille doit vous être remis lors de la transcription du jugement d'adoption sur les registres de l'état civil.

Il vous est transmis par courrier à votre domicile, ou remis par la mairie du lieu de naissance de votre enfant, sur présentation de votre pièce d'identité.

Le délai d'obtention dépend de la durée de traitement par chaque service d'état civil concerné par le livret et des délais d'acheminement du courrier.

b) Délivrance lors du mariage

Un livret de famille est automatiquement délivré si le mariage a lieu en France et ce quelle que soit la nationalité des époux.

Il est remis aux époux, à la fin de la cérémonie du mariage.

Si les époux ont des enfants communs au moment du mariage, le livret de famille remis à la naissance du 1er enfant est complété par leur extrait d'acte de mariage.

Le livret de famille, remis lors du mariage, contient les éléments suivants :

3. Demande d’un second livret de famille

L'officier d'état civil fournit un nouveau livret et y inscrit les extraits des actes, dont il est en possession. Il adresse ensuite le nouveau livret aux mairies éventuellement détentrices d'actes devant figurer dans le livret.

Le délai dépend de la durée de traitement par chaque mairie concernée par le livret (mairie du mariage ou mairies de naissance des parents et mairies de naissance des enfants). Il faut ajouter les délais d'acheminement du courrier.

Vous pouvez retirer le livret de famille auprès de la mairie ou du consulat où vous avez effectué votre demande, sur présentation de votre pièce d'identité.

a) En cas de séparation

Si vous êtes séparés et que vous n'êtes pas en possession du livret original, vous pouvez obtenir gratuitement un second livret de famille, auprès de la mairie de votre lieu de résidence, ou des autorités consulaires françaises de votre pays de résidence.

Une fois séparé, la demande peut se faire à tout moment.

L'accord de l'autre parent ou de l'ex-époux(se) est obligatoire si vous avez un enfant.

Si vous étiez mariés, vous devez :

  • Présenter votre pièce d'identité.
  • Fournir un justificatif du divorce ou de la séparation (jugement, convention de rupture homologuée, acte de divorce par consentement mutuel...).

Si vous étiez pacsés ou concubins, vous devez :

  • Présenter votre pièce d'identité.
  • Expliquer votre intérêt à posséder votre propre livret pour justifier votre demande (séparation de fait, mésentente...).
  • Présenter un justificatif (domiciles séparés, attestations de témoins, attestation de l'autre parent...).

Si vous pouvez présenter le 1er livret de famille, le 2d livret est établi par reproduction du précédent.

Lien utile : Demande d'un second livret de famille en cas de séparation | Service-Public.fr

b) En cas de perte, vol ou détérioration ?

En cas de perte, vol ou détérioration, vous pouvez obtenir gratuitement un autre livret, auprès de la mairie du lieu de votre domicile.

Fournir les documents suivants :

  • Justificatif de votre identité
  • Justificatif de domicile
  • Informations concernant les actes du livret à reconstituer (nom, prénoms, date et lieu de naissance de chaque personne + date et lieu du mariage si vous vous êtes mariés)
  • La mairie peut demander un récépissé de déclaration de perte ou de vol au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie.
  • En cas de détérioration de votre 1er livret de famille, vous devrez le présenter à la mairie pour en obtenir une reproduction (duplicata).

Lien utile : Comment obtenir un second livret de famille en cas de perte, vol ou détérioration ? | Service-Public.fr

4. Livret de famille. Nouveau modèle

Un arrêté du 3 mai 2022 fixe le nouveau modèle de livret de famille.

Il prend en compte la procréation médicalement assistée (PMA), la nouvelle règle du choix du nom, la réforme de l'adoption, l'identité des enfants nés sans vie et l'acte de décès des enfants majeurs.

Les officiers de l'état civil pourront continuer à délivrer, jusqu'à épuisement des stocks, les anciens modèles de livret de famille établis selon le modèle fixé par l'arrêté du 1er juin 2006 modifié par l'arrêté du 10 janvier 2020. 

  • Arrêté du 3 mai 2022 modifiant l'arrêté du 1er juin 2006 fixant le modèle de livret de famille – JO n° 0104 du 5 mai 2022 

1. Définition

« Tout Français âgé de seize ans est tenu de se faire recenser. » Article L113-1 du code du service National, Création Loi n°97-1019 du 28 octobre 1997 - art. 1 () JORF 8 novembre 1997

Il s’agit d’une des obligations du Service National Universel (SNU), parmi lesquelles l’on trouve le recensement, la journée défense et citoyenneté et l'appel sous les drapeaux.

s Article R*111-1, Version en vigueur depuis le 31 juillet 2020, Modifié par Décret n°2020-922 du 29 juillet 2020 - art. 6

« Tous les Français sont tenus, entre la date à laquelle ils atteignent l'âge de seize ans et la fin du troisième mois suivant, d'effectuer à la mairie de leur domicile ou de la commune où est situé l'organisme auprès duquel ils ont fait élection de domicile dans les conditions prévues à l'article L. 264-1 du code de l'action sociale et des familles , une déclaration mentionnant leur état civil, leurs domicile et résidence ou le lieu où ils ont fait élection de domicile, leur situation familiale, scolaire, universitaire ou professionnelle, notamment en vue de leur participation à la journée défense et citoyenneté et, le cas échéant, de leur appel sous les drapeaux. Lorsqu'ils ne peuvent effectuer personnellement cette démarche, elle peut l'être par leur représentant légal. »

2. Quand faire votre recensement

« Faire votre recensement citoyen est obligatoire, à l'âge de 16 ans, que vous viviez en France ou à l'étranger

« Si vous êtes né Français, vous devez faire votre recensement citoyen à partir de votre 16e anniversaire, et jusqu’à la fin du 3ème mois qui suit : Si votre 16e anniversaire est le 12 janvier 2024, vous devez faire votre recensement citoyen entre le 12 janvier 2024 et le 30 avril 2024.

« Si vous êtes devenu Français entre 16 et 25 ans, vous devez vous faire recenser dans le mois qui suit l'obtention de la nationalité française : Si vous obtenez la nationalité française le 12 janvier 2024, vous devez faire votre recensement citoyen entre le 12 janvier 2024 et le 12 février 2024.

« Si vous n'avez pas fait votre recensement citoyen dans ce délai, vous pouvez régulariser votre situation jusqu'à l'âge de 25 ans.

3. Démarche à suivre :

« Le recensement se fait à la mairie de la commune de votre domicile.

« Vous devez faire la démarche de recensement vous-même.

4. Pièces à fournir :

  • Carte nationale d'identité ou passeport valide
  • Livret de famille à jour
  • Justificatif de domicile
  • Un numéro de téléphone fixe (indispensable), et un numéro de téléphone portable

5. Après avoir fait votre recensement citoyen :

à Vous obtenez une attestation de recensement.

Attention : aucun duplicata (Double ou copie) de l’attestation ne sera fourni ; elle est donc à conserver précieusement.

à Cette attestation est indispensable pour pouvoir vous inscrire avant l'âge de 18 ans à un examen (BEP, Bac...) ou à un concours administratif en France.

à Vous êtes convoqué à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC), qu’il faut avoir faite (ou en avoir été exempté), pour pouvoir vous inscrire à partir de 18 ans à un examen (BEP, Bac, permis de conduire...), ou à un concours administratif.

Cette obligation cesse à partir de votre 25ème anniversaire.

Liens utiles : Recensement citoyen | Service-Public.fr

6. Textes réglementaires :

s Article L111-2 du code du Service National : Version en vigueur depuis le 10 septembre 2021,

Modifié par Ordonnance n°2021-1159 du 8 septembre 2021 - art. 1
« Le service national universel comprend des obligations : le recensement, la journée défense et citoyenneté et l'appel sous les drapeaux.

Il comporte aussi un service civique et d'autres formes de volontariat qui peuvent comporter des séjours de cohésion.

La journée défense et citoyenneté a pour objet de conforter l'esprit de défense et de concourir à l'affirmation du sentiment d'appartenance à la communauté nationale, ainsi qu'au maintien du lien entre l'armée et la jeunesse.

L'appel sous les drapeaux permet d'atteindre, avec les militaires professionnels, les volontaires et les réservistes, les effectifs déterminés par le législateur pour assurer la défense de la Nation. »

s Article R*111-6, Version en vigueur depuis le 05 août 2011,
Modifié par Décret n°2011-929 du 1er août 2011 - art. 2, Modifié par Décret n°2011-929 du 1er août 2011 - art. 4

À l'occasion de la réception de la déclaration prévue à l'article R. *111-1, le maire appelle l'attention des recensés sur l'obligation qu'ils ont, jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans, de faire connaître à l'organisme chargé du service national dont ils relèvent, tout changement de domicile ou de résidence d'une durée supérieure à quatre mois d'une part, et de situation familiale et professionnelle d'autre part.

En outre, le maire leur rappelle qu'ils devront se présenter à la journée défense et citoyenneté après réception de leur convocation. Il les informe des conséquences d'une absence ou d'un retard à cette journée résultant des dispositions de l'article L. 114-6.

Le parrainage civil est également appelé parrainage républicain, baptême républicain ou baptême civil.

Il est destiné à faire entrer l’enfant dans la communauté républicaine et à le faire adhérer de manière symbolique aux valeurs républicaines.

Il est l’expression d’un engagement moral d’ordre purement privé. En pratique, lors du parrainage, sont désignés un parrain et une marraine.

1. Demande de parrainage

Le maire reste libre de célébrer, ou non, un parrainage ou baptême.

Aucune obligation n’existant en la matière, rien ne contraint l’officier d’état civil à recevoir une déclaration de « baptême civil ».

De fait, aucune règle n’est fixée quant :

  • À la commune de résidence,
  • Au fait que la demande émane ou non des deux parents,
  • Aux pièces à fournir
  • Aux conditions d’âge des parrains et marraines
  • Au nombre de parrains, marraines.
  • À l’organisation et au déroulement de la cérémonie de baptême

En l’espèce, dès lors que le Maire, officier d’état civil, accepte de célébrer des baptêmes civils, il dispose d’un pouvoir discrétionnaire sur les conditions de la demande et de la célébration du baptême.

 

2. Rôle pour le parrain et la marraine

Les parrains et marraines prennent l’engagement moral de suppléer les parents en cas de défaillance ou de disparition.

Les parrain et marraine n’acquièrent pas de statut juridique spécifique au regard de leur filleul(e). Aucune mention de leur qualité n’est faite sur les actes de l’état civil.

Toutefois, il a été reconnu à des parrain et marraine un droit de visite à l’égard de l’enfant (CA Rouen, 28 février 2008, n° 05-04813).

Liens utiles :

1. Conditions à respecter

À Conches en Ouche, les conditions à respecter sont les suivantes :

  • Être domicilié sur la commune (résidence principale ou secondaire)
  • Accord des deux parents en cas de séparation et d’exercice conjoint de l’autorité parentale
  • Information de l’autre parent en cas d’exercice exclusif de l’autorité parentale par un parent.
  • Célébration limitée à un parrain et une marraine.
  • Âge minimum du parrain et de la marraine : 13 ans

2. Pièces à fournir

  • Pièce d’identité des deux parents
  • Justificatif de domicile des parents,
  • En cas de séparation des parents :
    • Copie du jugement du tribunal s’il existe
    • En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, accord des deux parents
    • En cas d’exercice exclusif de l’autorité parental par l’un des parents, information de l’autre parent.
    • Attestation écrite de l’autre parent, indiquant s’il sera présent ou non à la cérémonie.
      • Modèle : « Je soussigné(e) M. ou Mme « votre NOM et Prénom », père ou mère de l’enfant « NOM Prénoms de votre enfant » atteste être informé de la célébration du baptême civil, et informe que je serai « présent / absent » à la cérémonie prévue le « date et heure du baptême »
  • Pièce d’entité du parrain et de la marraine
  • Justificatif de domicile du parrain et de la marraine

3. Procédure

  •  Pour connaitre les éléments nécessaires à la constitution du dossier :
    • Contacter la commune au 02 32 30 20 41 ou
    • Consulter la rubrique Etat civil du site de la ville de Conches
  • Contacter le service Etat civil pour solliciter une date et une heure de célébration de la cérémonie. Vous recevrez une confirmation sous trois semaines maximum.
  • Déposer le dossier complet en mairie trois mois avant la date de célébration souhaitée.
    • La cérémonie sera célébrée sous réserve de fourniture d’un dossier complet, conformément aux règles susmentionnées.
  • Le jour de la cérémonie, se présenter en salle des mariages de la mairie, 15 minutes avant le début de la cérémonie.

4. Cérémonie du parrainage

Cette cérémonie laïque se déroulera comme suit :

- Accueil des participants

- Lecture de l’acte

- Consentement du parrain et de la marraine

- Signature de l’acte par les parents, le parrain et la marraine

- Remise d’une attestation de parrainage

 

La loi n° 2022-301 du 2 mars 2022, relative au choix du nom issu de la filiation, apporte plusieurs modifications aux règles relatives au nom d'usage, au changement de nom et au changement de prénom. Elle se décline dans la circulaire N° NOR JUSC2309291 du 15 juin 2023.

µ Le nom d'usage, se distingue du nom de famille

  • Le nom de famille est seul inscrit sur les actes de l'état civil.
  • Le nom d'usage est le nom qu'une personne peut utiliser dans sa vie quotidienne, et qu'elle peut, dans certains cas, faire figurer sur ses documents officiels d'identité (passeport, etc.) et dans ses courriers administratifs. Il peut changer au cours de la vie. Il n'est pas automatique, ni obligatoire de le porter en toute circonstance.

1. Attribution du nom de famille à la naissance

L’attribution du nom de famille à la naissance est régie par l’ Article 311-21 - Code civil - Légifrance (Ctrl+ clic pour suivre le lien). 

Lien utile : Choix du nom de famille d'un enfant par son père et sa mère | Service-Public.fr

' « Les parents doivent faire une déclaration conjointe mentionnant le choix du nom de famille de leur 1er enfant commun ». Elle se fait sur le formulaire Cerfa n°15286 : Déclaration conjointe de choix d'un nom de famille (Formulaire 15286*04) | Service-Public.fr

  • Les parents signent tous les deux le formulaire à la même date.
  • La déclaration conjointe est remise à l'officier de l'état civil lors de la déclaration de naissance.

' Si les parents sont mariés et qu’ils ne font pas de déclaration conjointe de choix du nom, l'enfant prend le nom de son père.

' Si Les parents ne sont pas mariés, et qu’ils ne font pas de déclaration conjointe de choix du nom, l’enfant porte :

  • Soit le nom de celui qui l'a reconnu en premier
  • Soit le nom de son père lorsqu'il a été reconnu en même temps par ses 2 parents

Par exemple, si le père reconnaît l'enfant après la déclaration de naissance, l'enfant prend le nom de sa mère.

' En cas de désaccord des parents sur le nom de famille de l’enfant, il convient de présenter une déclaration de désaccord à l’officier d’État Civil avant la naissance de l’enfant.

Modèle de déclaration de désaccord sur le nom : « Je, soussigné(e) Prénom(s) NOM, domicilié(e) à ……, déclare être en désaccord avec ……….(Prénom(s) NOM de l’autre parent) sur le choix du nom de notre enfant (le cas échéant ajouter : à naître). Date, Signature du déclarant 1.

Le parent doit remettre ce document au plus tard le jour de la déclaration de naissance à l'officier de l'état civil du lieu de naissance de l'enfant.

L'officier de l'état civil donne à l'enfant un double nom, composé des deux noms des parents accolés par ordre alphabétique. Si un parent a lui-même un double nom, l'officier ne retient que le 1er pour composer le nom de l'enfant.

2. Changement de nom de famille

µ L'article 61-3-1 du code civil crée une procédure simplifiée de changement de nom de famille, ouverte à toute personne majeure qui souhaite changer de nom pour prendre :

  • L'un des noms mentionnés au premier alinéa de l'article 311-21 du code civil : c’est-à-dire le nom du père, le nom de la mère, leurs deux noms accolés dans l'ordre choisi par le demandeur et dans la limite d'un nom pour chacun des parents ;
  • L'un des noms mentionnés au dernier alinéa de l'article 311-21 du code civil : en cas de double nom d'un ou des parents, possibilité de ne porter qu'une partie de l'un ou de l'autre de ces doubles noms.

µ Le changement de nom s’étend automatiquement aux enfants du demandeur lorsqu’ils ont moins de 13 ans, et avec leur consentement au-dessus de cet âge.

µ Concernant le changement du nom de famille, les nouvelles dispositions ne modifient rien pour les enfants mineurs : les parents peuvent seulement modifier le nom de l’enfant lors de l’établissement du second lien de filiation en vertu de l'article 311-23, al. 2 du code civil.

µ Chaque personne ne peut recourir à cette procédure simplifiée qu'une seule fois dans sa vie.

µ A la différence de la procédure de changement de nom par décret, aucune formalité préalable de publicité n'est requise et le changement de nom est de droit.

Le ministère de la Justice reste compétent pour traiter les demandes de changement de nom qui ne consistent pas à opter pour le nom du parent qui n’a pas transmis le sien : transformation du nom de famille, par le retrait d’une syllabe par exemple ou francisation du nom de famille.

µ Les majeurs en tutelle peuvent présenter eux-mêmes une demande de changement de prénom, et de changement de nom devant l'officier de l'état civil (Fiche 3 du formulaire Cerfa).

3. La procédure simplifiée de demande de changement de nom de famille

a) Où effectuer la demande

Auprès de :

  • L'officier de I’ Etat-Civil du lieu de résidence ou dépositaire de l'acte de naissance du demandeur
  • Service central d’État Civil (SCEC) du ministère des Affaires étrangères pour les personnes nées à l’étranger, dont l’acte est détenu par ce service
  • L'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) pour les réfugiés, apatrides et les bénéficiaires de la protection subsidiaire détenteurs d'un certificat tenant lieu d'acte de naissance.

b) La réception de la demande

La demande de changement de nom est :

  • Effectuée par le demandeur en personne,
  • Adressée à l’officier d’État Civil par simple courrier accompagné des pièces utiles.
  • Toute demande par COURRIEL est EXCLUE.

c) Pièces à fournir 

  • Formulaire Cerfa n° 16229, dûment complété et signé
  • Justificatif de sa résidence (i.e. : quittance de loyer, facture d'eau, d'électricité ou de gaz, facture de téléphone fixe, avis d'imposition, avis de taxe d'habitation, etc.)
    • Si l'intéressé est hébergé par un tiers, justificatif de domicile, photocopie de la pièce d'identité, et attestation sur l'honneur de cette personne (qui atteste qu'il réside bien chez elle).
  • Justificatif d’identité et de nationalité(s) : i.e. photocopie de sa ou ses carte(s) nationale(s) d'identité ou de tous autres documents officiels délivrés par une administration publique comportant ses nom et prénoms, la date et le lieu de sa naissance, sa photographie et sa signature, ainsi que l'identification de l'autorité qui a délivré le document, la date et le lieu de délivrance de celui-ci ; certificat de nationalité française.
  • Copie intégrale de l'acte de naissance du demandeur datant de moins de 3 mois
  • Copie intégrale de l'acte de naissance étranger datant de moins de 6 mois, traduite par un traducteur assermenté.
  • Pour le demandeur de nationalité étrangère, né à l'étranger, un certificat de coutume faisant état des dispositions étrangères applicables au nom de famille et à la procédure de changement de nom.
  • Pour un mineur de + de 13 ans, consentement signé : Modèle de consentement (formulaire Cerfa n° 16229*1, p. 5)
  • Justificatif d'état civil des autres personnes intéressées par la demande de changement de nom : copies intégrales de – de 3 mois de l’acte de mariage et acte de naissance du conjoint ou du partenaire si l'union ou le pacte civil de solidarité ne sont pas dissoutes, acte de naissance des enfants, acte de mariage des enfants si leur union n'est pas dissoute.

d) Saisie du procureur de la république en cas de difficultés

Si au moins I’ une des conditions de la demande n'est pas satisfaite, l’officier d'état civil saisit le procureur de la République, auquel il appartient de s'opposer ou non à la demande (’article 61-3-1 du code civil)

e) Confirmation de la demande à l'issue d'un délai d'un mois

Le demandeur doit confirmer sa volonté de changer de nom devant l’officier de I’ état civil sous un mois, par écrit sur le formulaire Cerfa 16229 (page 6 du formulaire).

L’officier de l’état civil y inscrit la date de la confirmation et y appose ses nom, prénom(s), qualité, signature et sceau. Puis, il procède à la consignation du changement de nom, via le modèle dédié.

' Si le demandeur ne confirme pas sa demande de changement de nom, ou s’il ne se présente pas devant l’officier de l’état civil, la demande peut être archivée.

f) Modification des actes et mentions

Le demandeur sera informé du changement de nom, consigné par mention, dans son acte de naissance.

Si le changement de nom nécessite la mise à jour d’autres actes : acte de mariage, acte de décès, acte des enfants et du conjoint, livret de famille, l’officier d’État Civil procédera à la mise à jour de ces actes ou transmettra un avis de mention aux officiers de l’état civil qui les ont en leur possession.

Le demandeur pourra solliciter la délivrance prochaine d'actes d'état civil actualisés auprès des officiers de l’état civil compétents.

4. Liens utiles

Procédure simplifiée de changement de nom de famille | Service-Public.fr

- Circulaire du 15 juin 2023 : JUSC2309291C.pdf

Cerfa_16229.do – Cerfa demande de changement de nom de famille

getNotice.do – Notice demande de changement de nom de famille

Cerfa_15286.do – Déclaration conjointe de choix de nom de famille

Reconnaissance de l’enfant par le père après la naissance – information de l’autre parent par AR : Article 57-1 - Code civil - Légifrance

Question n°4876 : Conséquences du changement de nom d'un père pour ses enfants mineurs - Assemblée nationale

1. Le nom d’usage à raison du mariage

L'article 225-1 du code civil prévoit la possibilité pour chacun des époux de porter, à titre d'usage, le nom de l'autre époux, par substitution ou adjonction à son propre nom dans l'ordre qu'il choisit, dans la limite d’un nom de famille pour chacun des époux.

2. Le nom d'usage à raison de la filiation pour une personne majeure

La loi du 2 mars 2022 précitée crée un nouvel article 311-24-2 du code civil, qui permet :

  • L’adjonction du nom du parent qui n’a pas transmis le sien, dans la limite d’un nom par parent en cas de double nom du ou des parents,
  • La substitution du nom de l’autre parent,
  • L’interversion de l’ordre des noms.

Pour les noms composés (reliés par un tiret : ALBERT-JUNO), ils ne peuvent être séparés.

3. Le nom d'usage à raison de la filiation pour un enfant mineur

Article 311-24-2 du code civil : Le choix du nom d'usage de l’enfant mineur est exercé par « le ou les PARENTS titulaires de l'exercice de l'autorité parentale ››. 

Seuls les parents peuvent solliciter un changement de nom de l’enfant, ce qui exclut des personnes titulaires de l’autorité parentale, hors parents.

En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, les parents s’accordent sur le nom d’usage de leur enfant mineur.

Par exception (3ème alinéa de l’article 311-24-2 du code civil), le parent qui n'a pas transmis son nom peut décider seul de l’adjoindre au nom de l’enfant, à titre d'usage, sans l’accord de l’autre parent, à condition de l'en informer préalablement et en temps utile.

En cas de désaccord, l'autorisation du juge aux affaires familiales doit être sollicitée sur le fondement de l'article 373-2-6 du code civil.

En cas d’exercice de l'autorité parentale par un seul parent, ce dernier choisit seul le nom d'usage de son enfant mineur.

Le consentement du mineur âgé de plus de treize ans est requis dans tous les cas.

Le choix du nom d’usage s’effectue selon les mêmes règles que pour une personne majeure.

    1. De quoi s’agit-il ?

    Il peut s’agir :

    • D’un changement de prénom (modification, adjonction, suppression)
    • De la modification de l’ordre des prénoms.

    Il n’est pas possible de changer de Prénom par pure convenance personnelle. La demande doit avoir un intérêt légitime – Cf. Fiche-notion sur l’intérêt légitime au changement de prénom

    Exemples :

    • Votre prénom ou la jonction entre votre nom et prénom est ridicule ou vous porte préjudice
    • Les autres personnes (parents, frères, sœurs, employeurs, collègues) vous appellent par un prénom autre que votre prénom d'origine.

    2. Effectuer la demande

    ¬ Dans la commune du lieu de naissance ou du lieu de résidence du demandeur – article 60 du code civil.

    ¬ Le dépôt de la demande se fait en personne 

    • Toute demande par courrier, courriel, télécopie, ou par une tierce personne est EXCLUE.

    ¬ Pour les mineurs, le représentant légal est présent

    ¬ Le représentant légal est accompagné du mineur de + de 13 ans, dont le consentement est requis.

    ¬ Un récépissé de dépôt sera remis au demandeur.

    3. Pièces à Fournir

    « Le formulaire type de demande, complété et signé :

    « Le justificatif d’identité, en cours de validité. L’original est à présenter

    « La Copie intégrale originale de votre acte de naissance, de - de 3 mois

    « La copie d'un justificatif de domicile récent.

    • La facture de téléphonie mobile n’est pas considérée comme un justificatif.
    • En cas d’hébergement par une autre personne, justificatif de domicile récent + pièce d’identité + attestation sur l'honneur de la personne qui vous héberge.

    « La copie intégrale de l’acte de mariage, le cas échéant

    « La copie intégrale de l’acte de naissance du conjoint, et des enfants

    « La copie du livret de famille

    « Les éléments concernant l'intérêt légitime du changement de prénom

    • Pièces relatives à son enfance ou sa scolarité (certificat d'accouchement, carnet de santé, livret de famille, diplômes…), à sa vie professionnelle (contrat de travail, attestation de collègues de travail (accompagnées d'une pièce d'identité), courriels professionnels, à sa vie administrative (pièces d'identité anciennes ou actuelles, factures, avis d'imposition, justificatifs de domicile), à sa vie personnelle (famille, amis, loisirs) (attestations de proches, certificat d'inscription à une activité de loisirs…)
    • Par exemple, si la demande est fondée sur l’usage prolongé d’un prénom, il conviendra de fournir tout justificatif permettant d’établir cet usage (factures, avis d’imposition, inscriptions sportives, livrets scolaires, diplômes, contrats de travail, bulletins de paie, quittances de loyer, enveloppes de courriers [avec le cachet de la Poste], courriers, courriels…). Ces documents devront couvrir plusieurs années.
    • Vous pouvez également joindre des certificats médicaux indiquant les difficultés que vous rencontrez à cause de votre prénom.
    • Se référer aux pages 10, 11 (cas général), 13 et 14 (majeur sous tutelle) de l’annexe 1, intitulée « la procédure de changement de prénom »JUSC1701863C.pdf

    Pour un mineur, fournir, en plus :

    « En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, la demande est effectuée par les 2 parents - formulaire à signer des deux parents, assorti de leur pièce d’identité respective.

    Le dépôt de la demande peut se faire par l’un des représentants légaux.

    « En cas de séparation, ou d’adoption de l’enfant, la copie de la décision judiciaire statuant sur l’exercice de l’autorité parentale

    « Seul le consentement du parent exerçant exclusivement l’autorité parentale est nécessaire.

    Il convient néanmoins que le parent n’exerçant pas l’autorité parentale soit informé de la démarche, dès lors qu’il conserve le droit de surveiller l’éducation et l’entretien de l’enfant.

    « Pour les mineurs de + de 13 ans, fournir le consentement personnel et signé.

    Pour un majeur sous tutelle, fournir, en sus :

    • La pièce d’identité du tuteur
    • La copie de la décision du juge des tutelles ou de la cour d’appel décidant du placement ou renouvellement de la mesure de protection ou tutelle.

    La demande de changement de prénom est signée et remise par le tuteur, mais doit émaner d’une volonté du majeur placé sous protection.

    Les majeurs placés sous sauvegarde de justice, sous curatelle, ou à l’égard desquels une habilitation familiale a été délivrée peuvent effectuer seuls leur demande.

    Pour un étranger, fournir, en plus :

    « Si vous êtes franco-étranger ou si vous êtes de nationalité française mais dépourvu d’acte de naissance français, une copie intégrale de votre acte de naissance étranger de moins de 6 mois, accompagnée de sa traduction en français et, sauf dispositions conventionnelles contraires, légalisée ou apostillée

    « Si vous êtes franco-étranger (ou étranger disposant d’un acte de naissance français), une pièce d’identité originale étrangère en cours de validité

    « Le cas échéant, une copie de tout jugement étranger ou de toute décision administrative étrangère ayant d’ores et déjà modifié votre prénom, accompagnée de sa traduction en français, légalisée ou apostillée sauf dispositions conventionnelles contraires.

    « Si vous êtes de nationalité étrangère, un certificat de coutume précisant les dispositions de la loi étrangère applicables au prénom et à la procédure de changement de prénom.

    NB : Une demande de changement de prénom est recevable s’il s’agit d’un étranger ayant également la nationalité française (pour les pays ayant ratifié la CIEC n°4 : l’Autriche, l’Espagne, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, l’Allemagne, et la Turquie, le 4 septembre 1958), ou s’il s’agit d’un ressortissant réfugié ou apatride.

    4. Décision de changement de prénom

    Au vu des circonstances, l’officier d’État Civil :

    • Prend une décision d’autorisation de changement de prénom et en informe le demandeur
    • Saisit le procureur de la République, s’il estime que la demande ne revêt pas un intérêt légitime.

    5. Effet du changement de prénom – mise à jour des actes d’État Civil

    Le changement de prénom engendre la mise à jour des actes d’État Civil, par les officiers d’État Civil qui en sont détenteurs, par l’apposition d’une mention en marge de :

    • L’acte de naissance de l’intéressé
    • L’acte de naissance de son partenaire de PACS, ou de son époux/(se)
    • L’acte de mariage 
    • L’acte de naissance de son ou ses enfants

    Le livret de famille devra être mis à jour.

    Le changement de prénom est opposable à tous à compter de la mise à jour des actes d’État Civil concernés.

    6. Liens utiles

    I. Le constat du décès    

    Le décès doit être certain et établi par l'examen du corps du défunt.

    C’est le professionnel de santé qui peut être l'une des personnes suivantes (art. L 2223-42 du CGCT), qui constate le décès et établit le certificat de décès (obligatoire pour déclarer le décès à la mairie) :

    • Médecin
    • Médecin retraité
    • Étudiant en cours de 3e cycle des études de médecine en France
    • Praticien à diplôme étranger hors Union européenne autorisé à poursuivre un parcours de consolidation des compétences en médecine
    • Infirmier diplômé d'État volontaire, sous conditions,

    Lors d’un décès à l’hôpital ou en EHPAD, ce sont l'hôpital et l’EHPAD eux-mêmes, qui se chargent de la déclaration de décès auprès de la mairie du lieu du décès, dans un délai de 24 heures.

    Lors d’un décès à domicile, appeler un médecin : le médecin traitant de la personne décédée ou SOS Médecins. Un professionnel de santé se rendra sur place, afin de constater le décès et établir le certificat de décès.

    Lors d’un décès sur la voie publique, appeler la police ou la gendarmerie.

    II. Cas spécifiques

    ¬ En cas de mort violente (par exemple décès accidentel, suicide), qu’elle arrive à domicile, en établissement ou sur la voie publique, il faut alerter la police ou la gendarmerie nationale, et pas le médecin.

    La police ou la gendarmerie ouvre une enquête sur les circonstances du décès, confie le corps à l'Institut médico-légal, pose, le cas échéant, des scellés au domicile de la personne décédée (inaccessible durant le temps de l'enquête) et délivre le certificat de décès

    Les obsèques ne pourront avoir lieu qu'après avoir obtenu une autorisation judiciaire, appelée procès-verbal aux fins d'inhumation. Ce dernier est établi par un officier de police judiciaire, sur ordre du procureur de la République.

    ¬ Des règles spécifiques s'appliquent dans certains cas, par exemple en mer.

    ¬ En cas de disparition, vous devez passer par une déclaration judiciaire de décès.

    ¬ En cas de mort suspecte, l'officier de police transmet les informations à l'officier d'état civil du lieu où la personne est décédée. C'est lui qui rédige l'acte de décès et informe l'officier d'état civil du domicile de la personne décédée.

    III. Lieu de déclaration

    La déclaration se fait dans la mairie de la commune, où le décès s'est produit, quelle que soit la nationalité du défunt.

    IV. Déclarant et délais

    ¬ Toute personne majeure peut déclarer le décès, de préférence un proche.

    Par exemple un parent ou une personne possédant des renseignements sur l'état civil du défunt.

    ¬ Si c'est un agent des pompes funèbres qui déclare le décès (coût fixé par le contrat), il doit présenter un mandat.

    ¬ En cas de décès à l’hôpital ou en maison de retraite, l'établissement se charge de la déclaration de décès, dans les 24 heures.

    ¬ Si les causes du décès sont suspectes, les forces de l'ordre se chargent de la déclaration de décès.

    V. Pièces à fournir

    • Votre pièce d'identité
    • Si possible, le certificat de décès délivré par le médecin, le commissariat de police ou la gendarmerie
    • Tout document concernant l'identité du défunt (livret de famille, pièce d'identité ou acte de naissance par exemple)

    À la suite de la déclaration de décès, la mairie établit un acte de décès.

    VI. Délai

    Les opérations de transport de corps sont achevées dans un délai maximum de 48 heures à compter du décès, et se font sur autorisation du maire et présentation de l’acte de décès.

    Vous devez effectuer la déclaration de décès dès que possible, pour réaliser ensuite les autres démarches liées au décès.

    À noter

    La chambre mortuaire d'un établissement de santé reçoit le défunt gratuitement pendant trois jours (puis au tarif journalier).

    L'accueil en chambre funéraire privée (ou funérarium) est payant dès le 1er jour. De plus, l'entrée doit se faire dans les 48 heures qui suivent le décès. Les soins de conservation ne sont pas obligatoires.

    Lien utile : Un proche est décédé | Service-Public.fr

    1. Qu’est qu’une attestation de changement de résidence

    Lorsqu’un administré déménage en France, dans le DROM ou à l’étranger, et qu’il y transfère ses biens, il peut solliciter un certificat de changement de résidence ou une « attestation de changement de domicile ».

    En effet, le transfert des biens personnels est considéré comme une exportation de marchandises.

    Ce certificat permet d’accomplir les formalités de dédouanement des effets personnels au passage des frontières, à l'occasion d'un déménagement à l'étranger ou en outre-mer.

    2. Déclaration sur l’honneur pour justifier de son domicile

    à L’usager atteste de son changement de domiciliation définitif 

    • Vous avez la possibilité de compléter une attestation sur l’honneur, selon le modèle suivant Cerfa n° 11752*02, assortie des pièces justificatives : tout document justifiant le changement de résidence (titre de propriété ou de location, factures relatives à la nouvelle adresse de domiciliation, contrat de travail…).
    • En conséquence, la commune de conches ne délivre pas de Certificat de Changement de Résidence.

    à L’ambassade ou le consulat du Pays de la future résidence peut délivrer un CCR.

    µ Pour un déménagement en France, se renseigner auprès des ambassades ou des consulats de France à « pays de résidence actuelle » 

    Le consulat général ou l’ambassade peuvent établir un certificat de changement de résidence pour vous permettre d’importer en France vos biens personnels en franchise de droits de douane et de taxes. Ce formulaire doit être remis aux douanes françaises (généralement par l’intermédiaire du déménageur).

    Exemples :

    • Exemple pour un déménagement de l’ile Maurice en France : Certificat de changement de résidence - La France à Maurice (Ctrl + clic pour suivre le lien)
    • Consulat général de France à Los Angeles (Ctrl + clic pour suivre le lien) : Le consulat général peut établir un certificat de changement de résidence pour vous permettre d’importer en France vos biens personnels en franchise de droits de douane et de taxes. Ce formulaire doit être remis aux douanes françaises (généralement par l’intermédiaire du déménageur).

    µ Pour un déménagement à l’étranger, se renseigner auprès des ambassades ou des consulats du « Pays de future résidence » en France 

    Exemple : Certificat de changement de résidence (CCR) | Consulat Général d'Algérie à Paris (Ctrl + clic pour suivre le lien)

    3. Informations utiles lors d’un déménagement en France ou à l’étranger

    Vous déménagez en France métropolitaine, en Outre-mer, ou à l’étranger, consulter le site de la douane : Vous déménagez | Portail de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects

    a) Déménagement à l’étranger

    Vous partez vivre à l'étranger et vous souhaitez vous faire enregistrer sur le registre des Français établis hors de France auprès du consulat de France du pays de votre lieu de résidence. C'est ce qu'on appelle l'inscription consulaire : Inscription consulaire au registre des Français établis hors de France | Service-Public.fr (Ctrl + clic pour suivre les liens)

    Liens utiles (Ctrl + clic pour suivre les liens) :

    b) Déménagement En Outre-Mer

    c) Déménagement d’un pays étranger vers la France

    Quelles sont les formalités et les droits de douane lorsque vous déménagez vos biens personnels en France métropolitaine depuis un pays étranger ?

    • Si vous venez d'un pays membre de l'UE, vous n'avez rien à payer ni de formalité à effectuer lors du passage en douane.
    • Si vous venez d'un pays tiers, vous bénéficiez de franchise douanière dans 3 cas : transfert de résidence principalemariage en Franceétudes (scolarité).
    • Vous payez des taxes sur l’alcool, le tabac, les biens et véhicule professionnels.

    Liens utiles 

    4. Contacts

    µ Infos Douane Service

    Pour obtenir des informations douanières concernant l'exportation, l'importation, les formulaires douaniers, les transports et le passage aux frontières, les franchises...

    Par téléphone : 0 800 94 40 40 (Numéro gratuit, prix d'un appel local)

    Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 18h

    Hors métropole ou depuis l'étranger, composer le +33 1 72 40 78 50

    Par messagerie : Accès au formulaire de contact

    µ Douane : Les cellules-conseil aux entreprises - CCE :

    Plus de 40 cellules-conseil sont implantées en Métropole et en Outre-mer pour être au plus près de chez vous. Les CCE offrent un diagnostic et un suivi gratuit pour optimiser la gestion de vos activités douanières. L’objectif est de vous proposer les solutions les plus adaptées à votre secteur et à vos contraintes.

    û CCE de ROUEN (Dép. 27, 76 hors arrondissement du Havre)
    Tél. : 09 70 27 39 57
    pae-rouen@douane.finances.gouv.fr

    µ Carte des services de la douane française ouverts au public (particuliers et professionnels) – Google My Maps

    û BUREAU DE DOUANE DE ROUEN TRANSPORTS

    Adresse : HÔTEL DES DOUANES - 13 AVENUE DU MONT-RIBOUDET - CS 64084 - 76022 ROUEN CEDEX 3
    Accès mobilité réduite : oui
    Courriel : r-rouen-transports@douane.finances.gouv.fr
    Tél. : 09 70 27 38 00 / Fax : 02 35 52 36 82
    Horaires d'ouverture : 9h00 / 12h00 - 14h00 / 17h00 du lundi au vendredi

    û BUREAU DE DOUANE DE ROUEN PORT

    Adresse : 13 AVENUE DU MONT RIBOUDET CS 64084 76022 ROUEN
    Accès mobilité réduite : oui
    Courriel : r-rouen-port-crd@douane.finances.gouv.fr
    Tél. : 09 70 27 40 50 / Fax : 02 35 52 36 82
    Horaires d'ouverture : 8h00 / 18h00 du lundi au vendredi

    1. La CMS ou légalisation de signature

    a ) Définition 

    La Certification Matérielle de Signature (CMS) ou Légalisation de signature sert à authentifier votre propre signature lorsqu'elle est apposée sur un acte sous signature privée.

    Attention 

    Elle ne doit pas être confondue avec la légalisation d'un document public étranger, ni avec la légalisation ou l'apostille d'un document public français à destination d'une autorité étrangère, dont les procédures permettent d'attester la véracité de la signature, la fonction et l'autorité du signataire et l'identité du sceau ou timbre – Vous trouverez le détail de cette procédure dans la rubrique « Légalisation et apostille d’un acte public ».

    b) Modalités d’obtention

    La Certification Matérielle de Signature (CMS) se fait obligatoirement en votre présence : vous signez au guichet devant l'officier d’État Civil.  

    La procédure ne concerne pas le contenu de l’acte.

    La démarche est à réaliser dans la commune de votre domicile (résidence principale ou secondaire), ou chez un notaire.

    La démarche est gratuite en mairie, et payante chez un notaire.

    Documents à fournir :

    • Document avec la signature à légaliser
    • Pièce d'identité sur laquelle figure votre signature
      • Si vous ne présentez pas de pièce d'identité, vous devez être accompagné de 2 personnes témoins. Elles doivent présenter leur pièce d'identité et un justificatif de domicile
    • Faire légaliser votre signature à la mairie du domicile - résidence principale ou secondaire - (justificatif de domicile)

    Lien utile : Légalisation de signature sur un document établi sous signature privée (CMS) - Ma situation personnalisée | Service Public

    2. Copie certifiée conforme d'un document délivré par une administration française

    Pour les administrations françaises, une photocopie lisible du document suffit. L’administration peut vous demander de présenter le document original. Dans le cas d’une copie de jugement ou d’un acte authentique, il convient de contacter respectivement l’avocat ou le greffe du tribunal et le notaire.

    Pour une administration étrangère, une copie certifiée conforme du document orignal délivré par une administration française, peut être sollicitée :

    • En France, effectuer la démarche auprès de votre mairie, d’une préfecture ou d’un notaire.
    • À l’étranger, s’adresser à une ambassade ou à un consulat français à l’étranger.  

    Lien utile : Copie certifiée conforme d'un document délivré par une administration française | Service Public

    Sauf engagement international contraire, tout acte public français destiné à l’étranger doit être légalisé.

     1. Définition et contexte juridique

    La légalisation et l’apostille certifient que l’acte a bien été signé par une autorité publique, et portent sur le caractère authentique de la signature, du sceau / timbre du document et du cachet de l’autorité l’ayant établi.

    En pratique, elles sont un cachet officiel ajouté sur le document, délivrées uniquement sous format électronique, par le Notariat.

    L’apostille est une procédure simplifiée de légalisation. Elle remplace  la légalisation pour les pays signataires de la Convention de La Haye du 5 octobre 1961.

    | Visuel du cachet de l'apostille :  

    | Visuel du cachet de légalisation délivrée par le notariat : Décret n° 2021-1205 du 17 septembre 2021 et arrêté du 14 avril 2025

    | Visuel du cachet de la légalisation délivrée par le ministère des affaires étrangères, les ambassadeurs et les chefs de poste consulaire :

    Le ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères reste compétent uniquement pour la certification des actes dont les signataires sont établis en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie Françaises, dans les îles Wallis et Futuna ou dans les Terres australes et antarctiques françaises.

    Adresse de destination :
    Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    DFAE/SFE/ADF/Cellule Légalisations
    27, rue de la Convention
    75732 PARIS Cedex 15

    2. Actes publics et documents officiels pouvant nécessiter une apostille ou une légalisation

    La légalisation et l'apostille concernent les actes publics français destinés à être présentés à une autorité d'un pays étranger.

    a) Les actes publics

    Les documents suivants sont considérés comme des actes publics :

    • Acte d'une juridiction judiciaire ou administrative. Par exemple, un jugement.
    • Acte du parquet. Par exemple, un jugement.
    • Acte établi par un greffier. Par exemple, un extrait de casier judiciaire.
    • Acte établi par un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire). Par exemple, un procès-verbal de constat.
    • Acte de l'état civil établi par un officier de l'état civil. Par exemple, un acte de naissance.
    • Acte établi par une autorité administrative. Par exemple, un avis d'imposition, une attestation de droits sociaux, un diplôme, un certificat de scolarité.
    • Acte notarié. Par exemple, un acte de notoriété, une procuration, un testament, une donation.
    • Déclaration officielle apposée sur un acte sous signature privée. Par exemple, une certification de signature, une mention d'enregistrement, un visa pour date certaine.
    • À noter : Les actes établis par un agent diplomatique et consulaire et les documents administratifs concernant une opération commerciale ou douanière (par exemple, un certificat sanitaire) sont des actes publics. Toutefois, ces actes ne peuvent pas être apostillés.

    b) Donner un caractère public à un acte sous seing privé

    Il est possible de donner à un acte sous signature privée le caractère d'un acte public, afin de pouvoir le légaliser ou apostiller : une déclaration officielle doit être apposée sur l'acte, lui donnant le caractère d’un acte public.

    Exemples de déclarations officielles : Mention d'enregistrement ; Visa pour date certaine ; Certification Matérielle de Signature (CMS).

    Voir le lien suivant : Légalisation de signature sur un document établi sous signature privée (CMS) - Ma situation personnalisée | Service Public

    La CMS sert à authentifier votre propre signature lorsqu'elle est apposée sur un acte sous signature privée. Vous signez au guichet devant l'officier d’Etat Civil ou le notaire.  

    La démarche est gratuite en mairie, et payante chez un notaire.

    Documents à fournir :

      • Document avec la signature à légaliser
      • Pièce d'identité sur laquelle figure votre signature
        • Si vous ne présentez pas de pièce d'identité, vous devez être accompagné de 2 personnes témoins. Elles doivent présenter leur pièce d'identité et un justificatif de domicile
      • Faire légaliser votre signature à la mairie du domicile - résidence principale ou secondaire.

    c) Acte issu d’une traduction

    Pour être légalisée ou apostillée, la traduction doit :

    1. Vérifier si le document doit être légalisé, apostillé ou est dispensé de formalité

    Le document à présenter à l’étranger doit être légalisé, apostillé, ou au contraire est dispensé de formalités.

    Les règles varient selon le type de document, et le pays auquel il doit être présenté.

    Pour plus d’informations :

    Liens utiles :

    2. Procédure

    a) Prérequis à la légalisation ou à l’apostille

    Le respect de prérequis, définis par type d’actes, est indispensable à l’obtention de la légalisation ou de l’apostille auprès des chambres notariales : il est ainsi indispensable de fournir les documents sollicités dans ces prérequis. Se reporter à : Apostille Et Legalisation Livret Des Pré Requis Par Typologie D'actes

    b) Les centres de légalisation et d’apostille

    Les Centres de légalisation et d’apostille sont responsables de formaliser les documents français à destination de l’étranger exclusivement. Voici les coordonnées :

     - Annuaire des 15 Conseils régionaux ou Chambres interdépartementales de notaires – Google My Maps

    * apostille@notaires.fr

    ( Si vous avez une question relative à l'apostille et la légalisation, vous pouvez joindre le 0800 711 102, numéro vert (appel gratuit) du lundi au vendredi, de 8h30 à 18h00. 

    c) La redevance

    Leur délivrance, sous 3 jours ouvrés, donne lieu à une redevance de 10 € HT par acte, ; jusqu’à 3 actes, et de 5 € HT par acte pour les actes supplémentaires pour les personnes physiques, coûts portés respectivement à 20 € HT par acte et 10 € HT par acte pour les personnes morales.

    Dans les cas d’une délivrance rapide sous 24 H, les coûts sont de 20 € HT par acte (de 1 à 3 actes), et de 10 € HT (dès le 4ème acte), pour les personnes physiques, et respectivement de 40 € HT, et 20 € HT pour les personnes morales.

    Des frais d’expédition peuvent s’y ajouter, plafonnés à 5 € HT, sauf à avoir joint une enveloppe suffisamment timbrée à la demande.

    Erreur dans un acte d’État Civil - Définition

    Il y a erreur dans un acte de l’état civil lorsqu’il ne reflète pas l’état exact d’une personne, qu’il s’agisse de l’acte ou de ses mentions marginales.

    Il y a omission lorsque l’acte ne comporte pas tous les renseignements prévus par le code civil.

    Les modalités de rectification et d’annulation des actes sont définies par les articles 1046 à 1055 du code de procédure civile et précisées par la circulaire n° JUSC1720438C du 26 juillet 2017 (annexes 5, 6 et 7).

    L’officier de l’état civil rectifie dorénavant les erreurs ou omissions purement matérielles entachant des actes de l’état civil (art. 99-1 du code civil, modifié par la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de justice du XXIe siècle).

    Les autorités judiciaires restent compétentes, en général, pour la rectification et l’annulation des actes.

    La rectification se concrétise par une mention marginale.

    Lieu de la demande

    La demande de rectification est remise ou adressée :

    • A la mairie du lieu où l’acte a été dressé ou transcrit (article 1047 du code de procédure civile) – (actes établis en France),
    • Pour les actes établis à l’étranger, au Service central d'état civil - Ministère chargé des affaires étrangères, 11, rue de la Maison Blanche, 44941 Nantes Cedex 09 (article 1046 du code de procédure civile),
    • Pour les personnes ayant le statut de réfugié ou d’apatride - Au procureur de la République près du tribunal judiciaire de Paris, parvis du tribunal de Paris, 75859 Paris cedex 17 (article 1046 du code de procédure civile).

    Pièces à fournir :

    Suivi de la procédure 

    Votre demande sera traitée par l’officier d’état civil qui procèdera aux rectifications entachant cet acte, après appréciation des conditions de l’article 1047 du code de procédure civile. Vous serez informé(e) par ses services de sa décision.

    Conséquences de la rectification d’un acte

    Une erreur matérielle sur le nom, prénom, la date et lieu de naissance ou la filiation, rectifiée dans un acte de naissance, nécessitera, le cas échéant, la rectification d’autres actes : acte de mariage, de décès, acte des enfants et du conjoint.

    L’officier d’État Civil dépositaire de l’acte de naissance corrigé, corrigera les autres actes s’il en est détenteur, et adressera un avis de mention aux officiers d’État civil, qui sont en possession des autres actes concernés par la rectification.

    Liens utiles